Si vous n'avez pas suivi l'histoire du Collectif "Touche Pas à Mes Passions" voici un bref résumé de ce qu'il s'est passé depuis octobre 2019.
En octobre 2019, le Collectif "Touche Pas à Mes Passions" s'est formé comme une réaction spontanée de jeunes aficionados face à la proposition de loi émanant de Samantha Cazebonne, visant à interdire l'accès des arènes aux mineurs de moins de 16 ans.
Ainsi se forme un groupe Facebook s'intitulant "NON A L'INTERDICTION DE LA CORRIDA AUX MINEURS" qui va se propager comme une traînée de poudre dans tout le monde du taureau en France et en Espagne jusqu'à atteindre 10 000 membres en quelques jours.
Des photos et des vidéos de soutiens viennent de partout. Des anonymes partagent leurs souvenirs d'enfance sur le groupe. Des parents envoient des vidéos de leurs enfants s'amusant autour du taureau, des jeunes novilleros comme le Nîmois Nino Julian, et aussi le footballeur Nîmois Renaud Ripard. Il y a également des célébrités du mundillo qu'ils soient éleveurs comme Victorino Martín, ou toreros comme Alejandro Talavante, Juan José Padilla, Emilio de Justo, Andy Younes.
Le premier rassemblement, dans la foulée immédiate de l'annonce de cette proposition de loi, fut celui de Nîmes, au pied des arènes. Il a rassemblé de nombreux aficionados. Jeunes, moins jeunes, amateurs, et professionnels du taureau se sont rassemblés à la Grande Bourse. Le même jour des centaines de personnes se rassemblent également à Dax sous la bannière de Touche Pas à Mes Passions.
Raphaël Ladet (dorénavant vice-président de l'association) y énonce un discours de poids, émouvant, appelant à se souvenir du temps passé aux arènes et déclame dans une longue et belle énumération combien les arènes sont le berceau d'une transmission culturelle entre les générations.
Le 17 octobre 2019, le collectif se déplace au coeur des institutions de l'État. Le président de l'association, Victor Jalaguier, se rend à l'Assemblée Nationale pour assister à un colloque sur la protection de l'enfance contre toutes les formes de violence organisé par les députés à l'origine de la proposition de loi.
Victor nous rapporte que ce colloque n'était rien d'autre qu'un procès à charge contre la corrida et les aficionados, voici ces propos:
"Lors de ce colloque ont été nommés et diffamés les enfants souhaitant aller aux arènes, ceux membres d'écoles taurines, leurs parents et les professeurs, les écoles taurines, les clubs taurins, les professionnels du secteur, les municipalités organisatrices de spectacles taurins, les chefs d'établissements scolaires et enseignants taurins et l'observatoire national des cultures taurines." Gilles Legendre a associé tauromachie et violence animale en disant que "ce sont des pratiques qui ne peuvent plaire qu'à des êtres anormalement constitués". Une pédiatre a dit "que les violences conjugales peuvent être comparées à la corrida". Les professeurs d'écoles taurines ont été accusés par Mathieu Ricard, docteur en génétique cellulaire et moine bouddhiste de "mettre en œuvre les pulsions sadiques des enfants au lieu de les aider à les transformer"."
Suite à ces propos insoutenables, le Collectif a requis des excuses publiques auprès de Samantha Cazebonne pour la tenue d'un colloque au cour duquel des citoyens français ont été insultés, diffamés, calomniés. Ces excuses ne sont jamais arrivées.
Dans le droit fil de ce colloque, le Collectif a élaboré des communiqués de presse visant à rappeler que le comité des droits de l'enfant de l'ONU n'a pas retenu la corrida comme élément perturbateur chez les enfants, que les pays où la tauromachie est protégée et reconnue comme bien culturel ne sont pas davantage violents que leurs pays voisins sans tradition taurine et que la corrida est légale dans les villes qui peuvent se justifier d'une tradition ininterrompue, situation confirmée par le conseil constitutionnel le 21 septembre 2012.
De nombreux autres rassemblements auront lieux dans les semaines qui suivirent grâce à la bienveillance des organisateurs qui nous tendent le micro à Arles, à Rodilhan, lors de la journée l'Authentique organisée par l'Union des Jeunes.
Si la proposition de loi de Madame Cazebonne s'est vue couper l'herbe sous le pied par une décision du 19 novembre 2019 du Conseil d'État qui a débouté la requête du Comité Radicalement Anti Corrida visant à interdire l'accès aux mineurs l'accès aux école de tauromachie, aujourd'hui le combat pour le maintien de nos traditions n'est pas pour autant fini. Les députés à son origine semblent déterminés à déposer cette proposition de loi. De manière plus générale, les attaques se multiplient contre toutes les formes de Tauromachies. Il suffit de dénombrer les problèmes majeurs de l'année 2019 et 2020 pour s'en convaincre : le rattrapage URSSAF pharamineux contre les toreros landais, la menace d'une augmentation des cotisations d'assurance démesurée et sans précédent pour les manadiers, la proposition de loi concernant l'accès des mineurs aux arènes.
C'est pourquoi nous militons pour une Union et une Diffusion de toutes les formes de Tauromachies, et nous demandons à pouvoir vivre nos passions librement et paisiblement.
Depuis le collectif a déposé ses statuts d'association, le bureau est composé de 8 jeunes aficionados hommes et femmes. L'organigramme complet du collectif ainsi qu'un trombinoscope sera publié dans les semaines à venir.
Début janvier, le club Taurin PALMAS Y PITOS décerne chaque année des distinctions pour les personnes ou entités s'étant distingué par leurs actions pour la tauromachie. Pour l'année 2019, le Club Taurin Palmas y Pitos a décider d'attribuer le prix PALMAS pour "témoigner leur reconnaissance à ce groupe de jeunes aficionados en lutte contre la proposition de loi visant à interdire l’accès des arènes aux mineurs."
Ici le soutien du ganadero Victorino Martín au côté de Fanny Jourdan, la porte-parole en Espagne de l'association
Ici le soutien du torero Alejandro Talavante
Raphaël Ladet, vice-président de Touche Pas à Mes Passions, lors de son discours lors de la finale du Trophée des As en Arles le 13 octobre 2019. Photographies Alexandre Blanco
Présence du Collectif à l'Assemblée Nationale lors du colloque organisée pour la protection de l'enfance
Brève discussion entre Madame Cazebonne et le Président de Touche Pas à Mes Passions, Victor Jalaguier, à la fin du colloque.
L'association est ouverte à tous les aficionados volontaires. Pour entrer dans l'association consultez la rubrique "Nous rejoindre" !